Identification & évaluation des coûts de l’inaction face au changement climatique en Wallonie

(Icedd, 2014)

Il est très difficile d’avancer des chiffres sur les coûts du changement climatique. Chaque prédiction (variation des paramètres climatiques, impacts primaires associés, impacts secondaires et finaux) rajoute une incertitude et renforce le caractère aléatoire de la détermination des montants financiers en jeu. Des évaluations globales ont toutefois été réalisées et essayent de donner une estimation à l’échelle de la planète. 

 

Le GIEC estime de façon générale que les coûts représenteraient de 1 à 2 % du produit national brut (PNB) mondial pour une augmentation de 2,5 °C de la température moyenne. Le rapport Stern publié le 30 octobre 2006 pour le gouvernement du Royaume-Uni prédit qu’en cas d’inaction, la perte serait de 5% du produit intérieur brut (PIB) mondial de 2005 par an au minimum à l’horizon 2050 soit 5500 milliards d’euros (voire 20% si un éventail plus large de risques et de conséquences supplémentaires sont pris en compte) contre un coût de l’action, dans le cadre d’une action internationale concertée, représentant 1% du PIB mondial/an (investissement nécessaire à une stabilisation de la concentration de GES à un niveau compris entre 500 et 550 ppm). Un autre modèle, PAGE, développé par l’Université de Cambridge et utilisé dans le cadre de l’étude PESETA pour la Commission Européenne de l’environnement, estime un coût moyen annuel de 26 mille milliards de dollars sur la période 2000-2200.

Dans le présent rapport, les travaux du GIEC et les résultats des initiatives récemment élaborés par la Commission européenne, les Régions et le Fédéral ont constitué le point de départ pour délimiter l’étude du coût de l’inaction en Wallonie afin de réaliser des analyses cohérentes avec l’état actuel de connaissances et les conclusions et priorités déjà entreprises. L’étude identifie et évalue les coûts chiffrables des impacts des changements climatiques dans les secteurs suivants: l’agriculture, la biodiversité et les systèmes écosystémiques, l’énergie, la forêt, les ressources en eau, les infrastructures et l’aménagement du territoire, la santé et le tourisme.

Cliquez ici pour télécharger le rapport final (taille : 12 Mo)