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C’est à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015 que se tient la conférence pour l’adoption d’un accord mondial sur le climat devant entrer en vigueur en 2020. Le but est de parvenir à limiter la hausse de la température de la planète sous la barre des 2°C (par rapport au niveau préindustriel) et d’orienter nos économies vers des sociétés bas-carbone. L’enjeu est donc vital. Ci-dessous, vous trouverez des informations pour mieux comprendre l’importance de cet événement.
C’est à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015 que se tient la conférence pour l’adoption d’un accord mondial sur le climat devant entrer en vigueur en 2020. Le but est de parvenir à limiter la hausse de la température de la planète sous la barre des 2°C (par rapport au niveau préindustriel) et d’orienter nos économies vers des sociétés bas-carbone. L’enjeu est donc vital. Ci-dessous, vous trouverez des informations pour mieux comprendre l’importance de cet événement.
A cet égard, 1992 fut le point de départ. Cette année là, le Sommet de la terre ou plus formellement la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement a adopté plusieurs conventions et déclarations dont la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC ou UNFCCC en anglais). Cette dernière est entrée en vigueur en 1994 et a fourni un cadre pour l’action internationale.
L’article 2 de la Convention énonce que « L’objectif ultime de la présente Convention et de tous instruments juridiques connexes que la Conférence des Parties pourrait adopter est de stabiliser, conformément aux dispositions pertinentes de la Convention, les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique ». Cet objectif étant relativement imprécis, il a été suivi par l’adoption du Protocole de Kyoto en 1997. Néanmoins, sous le Protocole, seuls les pays dits développés qui ont ratifié le texte ont un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il est donc très vite apparu que cela ne suffirait pas à réduire les émissions de GES.
Rapidement et même avant le début de la première période d’engagement du Protocole de Kyoto (2008-2012), les Parties à la Convention ont donc cherché à mettre en place un nouveau régime post 2012. En 2009, à Copenhague, les Parties à la Convention ont tenté, sans succès, d’adopter un accord global. Après cet échec, les discussions ont progressivement repris et aujourd’hui les Parties se sont fixé une nouvelle date butoir : décembre 2015 à Paris. L’enjeu est énorme : adopter un accord mondial sur le climat pour réduire nos émissions et maintenir la température sous les 2 degrés. Et, pour y parvenir, l’accord devra répondre aux préoccupations de toutes les Parties.
Pour une description des étapes de négociations depuis 1992 : cliquez ici.
Dans le cadre de sa vision énergétique et climatique à 2030, la Commission européenne a publié en 2016 le paquet législatif destiné à orienter les politiques climatiques et énergétiques des Etats Membres entre 2020 et 2030, le « Clean Energy Package ».
Le règlement « Gouvernance » issu de ce paquet législatif impose aux Etats Membres la rédaction d’un plan stratégique Energie- Climat qui intègre 5 grandes dimensions interdépendantes : la décarbonation ( y compris l’énergie renouvelable), l’efficacité énergétique, la sécurité d’approvisionnement, l’organisation du marché de l’énergie et la recherche et innovation.
Dans le cadre de la rédaction de ce plan, chaque Etat Membre est invité à expliquer les mesures et politiques qu’il a choisi de mettre en œuvre entre 2020 et 2030, dans chacune des dimensions citées afin d’atteindre les objectifs que l’Europe s’est fixé à 2030.
La COP21 se tient à Paris (au Bourget) du 30 novembre au 11 décembre. Concrètement à Paris : c’est plus de 40.000 personnes qui sont attendues : membres des délégations des Etats parties, observateurs, membres de la société civile. La COP21 aura la lourde tâche de parvenir à adopter un accord mondial sur le climat. La France en tant que pays hôte assurera la présidence de la Conférence. La première semaine, les experts tenteront d’avancer sur l’accord avant de laisser la place aux Ministres qui auront pour rôle de finaliser l’accord.
Voici quelques liens importants pour suivre la conférence une fois qu’elle aura débuté:
La préparation avance sur deux voies. D’une part les parties soumettent leurs contributions pour le futur accord et d’autres part elles négocient le futur texte de l’accord
Les contributions (INDC)
En 2013, la Conférence des Parties (COP19) a envoyé un signal fort en invitant toutes les Parties (pays en développement et pays développés) à préparer leur contribution (Intended Nationally Determined Contribution (INDC) en anglais) pour la conférence de Paris en décembre 2015 et à les présenter bien avant. Ces INDCs, ou contributions, sont les engagements que les pays entendent adopter dans le cadre du futur accord. Ces contributions doivent porter sur l’atténuation (la réduction des émissions) et peuvent aussi porter de manière volontaire sur l’adaptation. En outre, elles doivent être plus ambitieuses que les engagements actuels des parties à l’horizon 2020.
Avant l’ouverture officielle de la COP plus de 180 parties représentant plus de 90% des émissions mondiales ont déposé leur contribution. L’Union européenne et ses Etats membres ont eux aussi, communiqué leur contribution : des réductions au moins -40% en 2030 par rapport à 1990. Le nombre de Parties ayant déposé des contributions témoigne d’une mobilisation sans précédent en faveur du climat. En effet, le Protocole de Kyoto ne couvre que 12% des émissions mondiales. Néanmoins, cette mobilisation n’est pas suffisante pour limiter la hausse des températures sous la barre des 2°C. Les contributions nous placent plutôt sur une augmentation de l’ordre de 3°C. C’est pourquoi il sera essentiel que l’accord intègre un cycle de révision de l’ambition tous les 5 ans (voir « les enjeux).
Toutes les contributions des parties sont disponibles ici.
Des analyses des contributions peuvent être trouvées ici :
Le texte de l’accord
Tout au long de cette année, les Parties ont travaillé à l’élaboration d’un texte de négociation qui puisse être adopté à Paris. En février 2015, à Genève, un texte de négociation a été adopté lors de la session de négociation additionnelle de Genève. Néanmoins, ce texte long de 90 pages, ne ressemblait pas encore à un accord mais plus à une compilation de propositions.
Lors des sessions de négociations successives en juin et en septembre, les parties ont tenté de réduire le nombre d’options et de duplications. Les Parties ont aussi eu des discussions conceptuelles sur les différentes thématiques de l’accord : atténuation, adaptation, finance,… afin de dégager des points de convergence.
Sur base de ces discussions, les co-présidents de l’ADP (Ad Hoc Woking Group on the Durban Platform for Enhanced Action, l’organe de la Convention où se discute le nouvel accord) ont proposé un nouveau texte très court pour l’accord pour la session de négociation du mois d’octobre. Cependant, les Parties ont jugé le texte proposé comme déséquilibré car ne reflétant pas assez clairement certaines de leurs préoccupations. Avant d’être utilisé comme base de négociation, les Parties ont donc tenu à rajouter leurs amendements. In fine, les Parties sont parvenues à se mettre d’accord sur un texte pour Paris et à s’approprier un texte de négociation plus court que celui de Genève. Toutefois, ce texte reste encore trop long pour un accord international. De plus, il contient encore de nombreuses options. Il reste donc un travail important à fournir pendant Conférence de Paris. Cliquez ici pour découvrir la dernière version du texte avant l’ouverture officielle des négociations à Paris.
L’enjeu est simple à formuler: adopter un accord mondial et contraignant qui permette de lutter contre les changements climatiques, de limiter l’augmentation de la température sous les 2°C et de transformer nos sociétés en sociétés bas carbone. Ou autrement dit « décarboner » notre économie.
Le défi est donc de taille, il est mondial, sociétal et porteur de nombreuses questions sur le futur que nous voulons. Il pose des questions d’équité, de justice et de solidarité. Au niveau de l’accord, il faudra répondre à ces questions mais aussi à d’autres plus techniques.
Contrairement à Kyoto qui avait une période d’engagement initiale de seulement 5 ans et pour lequel il a été difficile de renégocier une deuxième période d’engagement, cet accord-ci devra s’inscrire dans la durée afin d’éviter des phases difficiles de négociation répétitives mais surtout pour s’assurer que la lutte contre les changements climatiques se poursuive effectivement sur le long terme. C’est pourquoi, de nombreux pays poussent pour un mécanisme de révision de l’ambition (des objectifs) tous les 5 ans. Cela permettrait d’augmenter l’ambition au fil du temps. En effet, d’après le GIEC, pour avoir une chance de parvenir à maintenir l’augmentation de la température sous les 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, il faut réduire les émissions de 40 à 70% en 2050 comparé à 2010 et arriver à des niveaux d’émissions proches ou en-dessous de zéro en 2100. A noter que de tels objectifs doivent se traduire en objectifs concrets comme des objectifs d’énergie renouvelable ou de réduction des émissions.
Il conviendra donc de se mettre d’accord sur les modalités de révision de l’ambition mais aussi de décider si ce processus doit être étendu à l’adaptation et au financement.
La réduction des émissions (l’atténuation) est indispensable pour lutter contre les changements climatiques. Néanmoins, aujourd’hui, les changements climatiques sont malheureusement déjà une réalité et les impacts se font sentir. A mesure que la température moyenne augmentera, l’intensité des changements ainsi que leur fréquence continueront elles-aussi de s’intensifier. Il est donc nécessaire de s’adapter aux impacts actuels et de se préparer aux impacts futurs. C’est le cas pour tous les pays mais en particulier pour les plus vulnérables aux impacts : les Etats insulaires, les Etats africains et les pays les plus pauvres.
L’accord devra donc répondre aux préoccupations de ces Etats les plus vulnérables en statuant sur la place de l’adaptation, les institutions nécessaires, les actions à prendre,…
L’accord devra aussi se pencher sur la question des pertes et dommages qui ont lieu malgré les mesures d’atténuation et d’adaptation. Si en 2013, un mécanisme spécifique a été créé sous la Convention pour considérer cette thématique, les pays les plus vulnérables sont demandeurs de mesures supplémentaires.
À Copenhague, les pays développés se sont engagés à mobiliser 100 milliards US$ par an à partir de 2020. Ils se sont également engagés à fournir, sous le nom de Fast start, 30 milliards de US$ pour la période 2010 – 2012.
Formellement établi à Cancun, le Fonds vert pour le Climat est aujourd’hui capitalisé ; les premières contributions ont été versées et devraient prochainement atteindre les 10 milliards US$ si toutes les promesses de dons faites par les Etats sont honorées. Il doit permettre d’aider les pays en développement à adopter des mesures d’atténuation et d’adaptation.
L’enjeu est donc de fournir des garanties suffisantes aux pays en développement sur le financement. Les options sont nombreuses : futures capitalisations du fonds, objectifs post 2020, sources de financement alternatives,… Néanmoins la question du financement ne règlera pas tout, car les pays industrialisés devront également faciliter le transfert de technologies et le renforcement de capacité.
Enfin, il sera impératif de réorienter les flux de financement en faveur d’une économie bas carbone. A titre d’exemple, en 2013, les gouvernements ont attribué plus de 550 milliards US$ de subsides à la consommation aux énergies fossiles contre 121 milliards pour les énergies renouvelable. Une étude du FMI estime les coûts (subsides à la consommation, la production, externalité négative inclue,…) des subsides aux énergies fossiles à 5,3 milliers de milliards US$ pour 2015.
En plus d’objectifs ambitieux, l’accord devra être doté de règles contraignantes et robustes. Ces règles devront d’abord porter sur le suivi des émissions et leur rapportage afin de garantir une véritable transparence. Cela permettra de savoir si collectivement nous réduisons assez rapidement et fortement nos émissions. Des règles seront aussi nécessaires pour vérifier l’atteinte de son objectif par chaque Partie. De plus, en cas de recours aux mécanismes des marchés du carbone, des règles communes doivent être mises en place afin de ne pas diluer les niveaux d’ambition avec des unités carbone qui ne représenteraient pas de véritables réductions d’émission ou qui seraient comptabilisées plusieurs fois. Enfin, des règles communes seront aussi nécessaires pour la comptabilisation très particulière du secteur forestier.
La Convention de 1992 a introduit le principe de responsabilité commune mais différenciée. Via ses annexes, elle a scellé une distinction entre pays développés et pays en développement enjoignant ainsi les premiers à faire plus en termes de réduction d’émissions, de rapportage des émissions, de financement, de support, etc… Cela relève d’une responsabilité historique et d’une certaine équité. Malgré tout, aujourd’hui les pays développés ne sont plus en mesure de maintenir à eux seuls une augmentation de la température en-dessous de 2°C. Il s’agit de trouver une manière de conclure un accord où tous les pays s’engageraient en fonction de leur capacité (et non pas sur base d’une distinction datant d’il y a plus de 20 ans) et où les pays les plus vulnérables continueraient de recevoir un soutien des pays développés.
Voici quelques liens utiles pour mieux comprendre les enjeux :
Les GES n’ont pas tous le même impact. Pour les comparer, on utilise le potentiel de réchauffement global qui permet d’évaluer la contribution relative au réchauffement de la planète de l’émission dans l’atmosphère d’un kilogramme de GES par rapport à l’émission d’un kilogramme de CO2 compte tenu de leur durée de vie et de leur pouvoir radiatif (leur influence sur le bilan thermique du système sol-atmosphère). On parle donc d’équivalent CO2 (en abrégé CO2e). Ainsi, une tonne de gaz fluoré peut équivaloir jusqu’à plus de 22.000 tonnes de CO2.
Emissions Mondiales
D’après le GIEC, les émissions de gaz à effet de serre en 2010 étaient de 49 Gt CO2e (CO2 équivalent). L’Emission Gap Report 2015 de l’UNEP évaluait les émissions des GES à 52.74 Gt CO2e en 2014. D’après le GIEC pour avoir la chance de parvenir à maintenir l’augmentation de la température sous les 2°C par rapport au niveau préindustriel, il faut réduire les émissions de 40 à 70% en 2050 comparé à 2010 et arriver à des niveaux d’émissions proches ou en-dessous de zéro en 2100. La tâche ne sera pas du tout évidente sachant que les émissions ont continué d’augmenter entre 1970 et 2010 (avec une augmentation absolue plus importante entre 2000 et 2010 malgré les politiques de réduction des émissions) et que le recours au charbon pour la production d’énergie s’est accru.
Emissions de l’Union européenne
En 2012, les émissions de l’UE à 27 étaient de 4,241 Gt CO2e soit -19,2% par rapport à 1990. Plus d’informations ici.
Emissions en Belgique
En 2012, les émissions totales de gaz à effet de serre (hors secteur forestier) étaient de 116,5 Mt CO2e. Cela constitue une baisse de 16% par rapport à 1990. Plus d’informations ici.
Emissions en Wallonie
Selon l’inventaire soumis en juin 2015, la Wallonie a émis 36,7 Mt CO2e de tonnes de CO2e en 2013, soit 31 % des émissions annuelles de la Belgique (hors secteur forestier). Sur base des dernières estimations disponibles, les émissions anthropiques de GES (hors secteur forestier) en Wallonie en 2013 étaient de 34,1 % inférieures à celles de 1990.
L’effet de serre existe de manière naturelle et contribue à rendre notre planète vivable. Il est lié à la présence dans l’atmosphère de nuages, de particules solides, de vapeur d’eau et d’autres gaz (principalement le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d’azote et l’ozone). Les gaz qui absorbent le rayonnement infrarouge avant de le restituer vers la surface, sont appelés gaz à effet de serre (GES). Grâce à ces GES, la température moyenne sur la terre est d’environ +15°C au lieu de -17°C en leur absence. Ils sont donc indispensables. Cependant, les activités humaines provoquent des émissions supplémentaires de GES, augmentant ainsi la concentration de ces gaz ce qui provoque le réchauffement de notre planète. Entre 1880 et 2012, la température moyenne du globe a déjà augmenté de 0,85°C. Cela peut paraître minime voire agréable dans certaines régions mais il s’agit d’une moyenne et les variations locales peuvent-être très importantes. Par ailleurs, même une augmentation de quelques degrés peut avoir ou être accompagnées de conséquences importantes (voir ci-dessous).
Les conséquences déjà présentes et à venir sont multiples et différentes d’une région à l’autre.
Une première conséquence de l’extraction et de l’utilisation des énergies fossiles, est la pollution directe qui impacte tant les hommes que la faune, la flore et l’environnement. Effectivement, le recours aux énergies fossiles en plus d’émettre des GES est aussi responsable d’émissions de polluants ayant des impacts nocifs sur la qualité de l’air et donc sur notre santé.
Par ailleurs, les changements climatiques, causés en large partie par l’usage de ces énergies fossiles, ont également des conséquences déjà observées :
A mesure que les émissions de GES continueront à croître, les impacts s’amplifieront et même une fois les émissions réduites, leurs effets se maintiendront pendant des siècles. Par ailleurs, continuer à émettre des GES augmente le risque d’impacts irréversibles et abrupts comme la fonte du permafrost (terres gelées du grand nord qui contiennent des quantités importantes de gaz à effet de serre). Une telle fonte libèrera automatiquement une quantité importante de GES qui contribuera encore un peu plus à augmenter la température.
Enfin, les impacts des changements climatiques se combinent à des situations déjà difficiles : des risques d’inondations qui augmentent alors que de nombreuses personnes ne peuvent se payer le luxe d’une assurance, des régions agricoles soumises à des sécheresses régulières et dont la production va encore diminuer engendrant des famines et empêchant certaines personnes de sortir de la pauvreté, le développement de maladies qui affectent toujours plus les personnes en moins bonne santé. Par ailleurs, le réchauffement planétaire introduit un facteur supplémentaire d’inégalité et de disparité entre les différentes zones géographiques du globe. Les populations des pays les plus pauvres du monde sont les plus vulnérables face aux effets du changement climatique, alors qu’ils sont les moins responsables. Les pays en développement ne sont en effet pas en mesure de se prémunir contre les impacts du phénomène et de s’y adapter
In fine, que ce soit à l’échelle du globe ou chez nous, personne ne sera épargné mais ce seront les personnes les plus vulnérables en raison de disparités économique, politique, institutionnelle ; isolées socialement ou victimes de discrimination qui en souffriront le plus.
Pour plus d’informations sur :
Au niveau des Etats:
Tout d’abord plusieurs Etats viennent de déposer leur contribution. Certains ont déjà commencé le long processus de déclinaison de l’objectif dans leur législation. C’est le cas des Etats-Unis avec l’annonce par le Président Obama de son plan pour réduire les émissions des centrales électriques ou de la Commission européenne qui vient de rendre publique sa proposition de révision de sa directive sur le système d’échange de quotas de CO2. On peut également citer la déclaration des leaders du G7.
Les acteurs non Etatiques ?
La présidence péruvienne de la COP20 a lancé le Lima Paris Action Agenda afin de renforcer les actions climatiques en vue de la Conférence de Paris mais aussi après. Les actions sont désormais référencées sur la plateforme NAZCA (Non State Actor Zone for Climate Action). Il s’agit aussi bien d’actions d’entreprises, que de villes, de régions ou d’investisseurs.
La société civile
En Belgique, des ONG, des organisations, des syndicats, des jeunes se sont regroupés via plusieurs plateformes :
N’hésitez pas à consulter leur site internet pour plus d’informations sur leurs actions, campagnes et événements.
La mobilisation de la société civile peut donc prendre plusieurs formes : en passant par des actions individuelles, des transitions de quartiers, ou encore des participations aux campagnes de désinvestissement dans les énergies fossiles.