Le GIEC

Le Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'évolution du Climat, a été créé en 1988 par l'Organisation Météorologique Mondiale et le Programme des Nations Unies pour l'Environnement. Son mandat est d'évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les meilleures informations d'ordre scientifique, technique et socio-économique dont on peut disposer à l'échelle du globe, en rapport avec la question des risques liés aux changements climatiques d'origine humaine.

Le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat, a été créé en 1988 par l’Organisation Météorologique Mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Son mandat est d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les meilleures informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique dont on peut disposer à l’échelle du globe, en rapport avec la question des risques liés aux changements climatiques d’origine humaine.

Les rapports doivent dégager clairement les éléments qui relèvent d’un consensus de la communauté scientifique, sans passer sous silence les controverses ou les incertitudes.
Ce travail est effectué en rassemblant, en analysant et en synthétisant les résultats de travaux publiés dans les revues scientifiques et soumis à une révision par les pairs (peer-review). Le GIEC n’est pas un laboratoire ou organisme de recherche effectuant ses propres recherches ou modélisations.

L’organe suprême du GIEC est son assemblée générale, où chaque pays membre des Nations Unies dispose d’une voix. Toutes les publications officielles du GIEC ont été approuvées à l’unanimité par les pays représentés dans l’assemblée du GIEC.
Il est à noter que le GIEC est intergouvernemental et que le résumé pour les décideurs fait l’objet d’une approbation par les gouvernements en raison de l’exigence de Ronald Reagan et Margaret Thatcher en 1988, qui voulaient éviter la constitution d’un petit groupe de scientifiques « orientés politiquement », dont le discours aurait été alarmiste.

Les rapports doivent dégager clairement les éléments qui relèvent d’un consensus de la communauté scientifique, sans passer sous silence les controverses ou les incertitudes.
Ce travail est effectué en rassemblant, en analysant et en synthétisant les résultats de travaux publiés dans les revues scientifiques et soumis à une révision par les pairs (peer-review). Le GIEC n’est pas un laboratoire ou organisme de recherche effectuant ses propres recherches ou modélisations.

L’organe suprême du GIEC est son assemblée générale, où chaque pays membre des Nations Unies dispose d’une voix. Toutes les publications officielles du GIEC ont été approuvées à l’unanimité par les pays représentés dans l’assemblée du GIEC.
Il est à noter que le GIEC est intergouvernemental et que le résumé pour les décideurs fait l’objet d’une approbation par les gouvernements en raison de l’exigence de Ronald Reagan et Margaret Thatcher en 1988, qui voulaient éviter la constitution d’un petit groupe de scientifiques « orientés politiquement », dont le discours aurait été alarmiste.

En 2014 le GIEC a publié son cinquième Rapport d’évaluation (AR5). Comme le précédent, il se subdivise en trois parties :

  • Eléments scientifiques,
  • Conséquences, adaptation et vulnérabilité,
  • Atténuation du changement climatique

Ils ont été présentés en 2013 et en 2014. Par ailleurs, en 2014, le GIEC a également produit un rapport de synthèse. Toutes les publications sont disponibles sur son site internet : http://www.ipcc.ch

En octobre 2018, le GIEC a publié un rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C. Ce rapport contient des informations scientifiques, techniques et socioéconomiques spécifiques sur les impacts et les profils d’émissions mondiales compatibles avec la limitation du réchauffement planétaire à 1,5 °C.

Pour plus d’infos, vous pouvez téléchargez le rapport du GIEC ici : http://www.ipcc.ch/report/sr15

La plateforme wallonne pour le GIEC

La participation des scientifiques wallons aux activités du GIEC et la diffusion des évaluations réalisées par celui-ci sont des éléments clefs pour faciliter la compréhension des enjeux et la mise en place de solutions aux changements climatiques. Pour favoriser ces différentes interactions, le Gouvernement Wallon a créé en 2016 la « Plateforme wallonne pour le GIEC », placée sous la responsabilité du professeur Jean-Pascal van Ypersele (Université catholique de Louvain).

Un des objectifs de cette structure est d’accompagner et de coordonner le travail des scientifiques wallons qui participent aux travaux du GIEC. Grâce au soutien de la Plateforme, un registre d’experts wallons a été établi, et des chercheurs de toutes les universités présentes en Wallonie ont pu participer à la relecture critique de plusieurs rapports du GIEC, ce qui s’était peu fait précédemment. La Plateforme a également pour objectif de vulgariser l’information scientifique disponible en matière de changements climatiques. Cela se fait à travers la publication d’une Lettre d’information qui est diffusée 6 fois par an à près de 2500 abonnés, et est appréciée par des publics très divers.

La plateforme a été renforcée en 2019 avec l’ajout de deux missions :

  1. Développer et diffuser les connaissances en matière d’adaptation aux changements climatiques en Wallonie et
  2. Soutenir l’innovation au travers du réseau d’experts wallons en collaborant  aux activités de la Fondation Solar Impulse, qui vise à soutenir des solutions technologiques bonnes pour le climat et l’environnement.
Collaboration entre la Plateforme wallonne pour le GIEC et la Fondation Solar Impulse

La Fondation Solar Impulse, créée par Bertrand Piccard, a pour objectif de promouvoir, à travers le label « Solar Impulse Efficient Solution », des solutions ayant un fort impact environnemental et économique, prouvant ainsi que la protection de l’environnement est également une formidable opportunité de croissance propre. Actuellement, la priorité de la Fondation est de construire une importante communauté d’experts afin d’évaluer les nombreuses solutions qui ont soumis leur dossier en vue de l’obtention du label. Le réseau d’experts mis en place au niveau de la Plateforme wallonne du GIEC entame ainsi une collaboration avec la Fondation afin d’accélérer le rythme d’évaluations des solutions grâce aux compétences réunies au sein de la plateforme wallonne.

Par ailleurs, dans le cas où des porteurs de projets wallons voudraient présenter leur innovation, il est proposé de mettre en place un système d’équivalence officielle afin de faciliter l’octroi du label à des solutions wallonnes. Le fait d’organiser des synergies entre la Fondation Solar Impulse et la Plateforme wallonne pour le GIEC pourrait à la fois conduire à promouvoir les initiatives innovantes wallonnes et permettre aussi à des experts wallons de s’impliquer dans les travaux de la Fondation.

Pour plus d’info sur la plateforme : http://plateforme-wallonne-giec.be/