La pollution par les fluorures peut provoquer la corrosion d’objets inorganiques, comme les vitrages.
Le SO2 est également corrosif et provoque une accélération de la dégradation de la pierre suivant un processus complexe.
Les pluies acides générées par les polluants atmosphériques acidifiants entraînent une érosion des surfaces métalliques (cuivre, zinc, etc.) et dégradent certains types de pierres utilisées dans la construction.
Les métaux présents dans les gaz d’échappement comme le plomb, le fer, l’aluminium, le manganèse ou le nickel, peuvent servir de catalyseurs dans les phénomènes de dissolution du calcaire par les acides gazeux de l’atmosphère.
Etant donné qu’il constitue un puissant oxydant, l’ozone contribue à détériorer, déjà aux concentrations de fond enregistrées dans nos régions, de nombreux matériaux, comme les peintures, les plastiques, le caoutchouc ou le nylon, par exemple.
L’augmentation du rayonnement UV-B causée par les émissions de substances appauvrissant la couche d’ozone induit également des risques accrus de vieillissement accéléré des bâtiments, bois, plastiques, peintures et emballages.
Les particules en suspension, notamment celles provenant de la combustion de carburants, sont responsables d’un noircissement de la surface des monuments et des bâtiments par la formation d’une pellicule, grise à noirâtre, plus ou moins friable, dont l’épaisseur peut aller de quelques dixièmes de millimètres à quelques millimètres.